Notre Dévise

Hazi Usawa Umoja


mercredi 31 décembre 2014

Djawabu Ya Komori appel à voter ses candidats


Du 25 janvier au 18 Mars 2015, le peuple comorien est appelé à élire leurs représentants à l’assemblée nationale, aux conseils des iles et aux conseils municipaux. Au cours de ce grand rendez-vous indispensable pour l’équilibre de nos institutions et la solidification de la décentralisation dans notre pays, leparti Djawabu ya komori participe vigoureusement dans cette bataille pour défendre le peuple comorien à travers nos candidats présents dans les circonscriptions et régions suivantes:
 
Représentant de la nation à l’assemblée nationale :
AHAMADA MAHAMOUDOU: circonscription de Oichili-Dimani
 
Représentants au conseil de l’île de Ngazidja :
 -MASSOUNDI ABDULANFOUR: Mbadjini-Pimba
 -ALI ABDOU : Oichili.
 -MMADI ALI MSA : Mboudé
 
Conseillers municipaux :
Tête de liste : ALI NOMBAMBA OUMOURI : Mboudé- Nyuma Mdro-Souheyili


En effet, nous lançons un appel solennel à tous ceux et celles qui croient au changement à travers le soilihisme comme réponse à l'attente du peuple comorien dans sa soif de réussite par le travail et la défense du progrès social, l’intégrité territoriale, la justice, les valeurs de solidarité et d’équité ainsi que l’unité nationale à aller massivement voter pour nos candidats.

La Délégation de France

 

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Djawabu Ya Komori présente ses voeux de l'annéé 2015



En ce nouvel an, je tiens à adresser mes vœux de réussite et de succès à toutes les militantes et militants de la Délégation de France et à l’ensemble du parti Djawabu. Mais aussi à tous ceux et celles qui partagent l’espoir de voir notre pays devenir une nation prospère, libérée de toute forme d’injustice, d’exclusion et des inégalités. Un pays dans lequel règne la paix et la cohésion sociale sans lesquelles le développement n’est pas possible.

Je formule le vœu que le parti Djawabu devienne une force mobilisatrice, au-delà de ceux et celles qui partagent nos idéaux, autour d’une cause noble, celle de la défense de notre unité nationale. Que 2015 soit l’année de toutes les possibilités et de toutes les espérances. Et qu’au cours de cette nouvelle année qui commence, la Délégation de France, devienne le socle de notre parti, par ses fortes propositions et une mobilisation sans relâche, afin de lui permettre de reprendre toute la place qui lui revienne et faire face aux défis à venir.
Je profite de cette occasion pour lancer un appel, avec humilité, à tous ceux et celles qui aspirent au progrès et à un réel changement dans la gestion de la chose publique, à venir nous rejoindre.
A vous tous, je vous souhaite une année heureuse pleine de promesses et d’espoir.

Dr S.SITTI
Déléguée Générale
Délégation de France 

Candidats à la circonscription de Oichili-Dimani

Parmi les candidats de Djawabu Ya Komori dans les élections de janvier 2015, Vous trouverez Me MAHAMOUD AHAMADA pour la députation de la circonscription de Oichili-Dimani avec le soilihisme comme arme.

dimanche 28 décembre 2014

Djawabu Ya Komori s' explique sur la cérémonie dédiée au Mongozi 40 ans après la révolution



A l'approche des 40 anniversaires de la révolution comorienne, le 3 aout prochain, la mémoire du commandant des commandeurs, le mongozi Ali SOILIH suscite un engouement sans précédent et même temps divise les soilihistes convaincus et les psodo-soilihistes. Cela va sans dire que le haut conseil international de la réhabilitation du MONGOZI met en ce moment les petits plats dans les grands pour réussir ce grand rendez-vous avec l'histoire. Pour comprendre les raisons de cette divergence d'opinions, le leader du parti DJAWABU, le Dr youssouf SAID SOILIHI a accepté de répondre à nos questions.

Mbadakome : Docteur, cela fait 39 ans depuis qu'il ait eu l'avènement dans notre pays de la révolution comorienne, YE SIYASA YA KI NANTSI, tout comme cela fait 36 ans depuis que le guide de cette révolution a été assassiné lâchement par le régime sanguinaire d'ABDALLAH et TAKI. Dites-nous pourquoi, il fallait attendre 40 ans pour organiser la réhabilitation internationale du MONGOZI et quel est l'intérêt que peut susciter une telle mobilisation ?

Dr Youssouf SAID SOILIHI :
Je vous remercie d votre question et de l'opportunité que vous m'offrez en m'interrogeant sur une question d'importance cardinale qui revêt une actualité. Votre question peut se subdiviser en deux : pourquoi cette manifestation maintenant, 40 ans après le déclenchement de la révolution du 3 août dont nous savons qu'elle a été brisée ? Ensuite, quel intérêt peut susciter une telle mobilisation ?
Pour le premier aspect de la question, permettez de vous renvoyer aux initiateurs de cette organisation. N'en faisant pas partie, je ne peux me prononcer à ce sujet. Par contre, je puis vous dire que je m'y associe pas en raison du fait que je ne vois pas ni son opportunité ni son utilité. Les organisateurs parlent d'une réhabilitation internationale. C'est un abus de langage. Quel est l'organisme international qui la parraine ? Si son caractère international viendrait du fait que les organisateurs convieraient des personnalités extérieures aux Comores, je suis loin de partager ce point de vue. Car ce ne serait pas la première fois que des 
comoriens organiseraient une manifestation portant sur la révolution conduite par Ali Soilih. L'organisation de la jeunesse comorienne(OJC) que j'avais dirigé un moment avait organisé un symposium international à Marseille sur cette' expérience révolutionnaire en 1985 avec la participation de personnalités étrangères.Quant au deuxième aspect, attendons voir si elle va mobiliser des gens ou pas. Car de nombreuses questions se posent sur les organisateurs et sur les buts inavoués qui se cachent derrière cette manifestation.

Mbadakome : Cette réhabilitation qui se veut être hors du commun est chapeautée, il y a de cela 2 mois par le haut conseil international de la réhabilitation de la mémoire du Mongozi . Alors qui sont ces personnes qui chapeautent ce haut conseil et serait-il un comité désigné par les partis soilihistes toutes tendances confondues ?

Dr youssouf SAID SOILIHI :
Le haut conseil international de la réhabilitation de la mémoire du Mongozi, je n'en ai jamais entendu parler. Quels sont ses dirigeants ? Sont-ce des soilihistes et lesquels ?
Ali Soilih fut un grand Homme duquel peuvent se réclamer plusieurs catégories de gens.S'agit-il de ses compagnons de route du Mranda ou de l'UMMA ? J'en doute puisque ceux -là l'ont accompagné au pouvoir et petit à petit l'ont abandonné du fait que la révolution ne correspondait pas du tout à leur entendement, à leur vision des changements qui devraient s'opérer aux Comores.S'agit-il des anciens membres du Front National Uni dont certains avaient pris part , du moins au début, à la gouvernance du pays et qui, petit à petit, sont devenus ses opposants. Ceux qui sont restés au gouvernement ou au sein de l'administration centrale ou décentralisée, se sont plongés dans un silence assourdissant après l'assassinat du Mongozi. L'opinion publique comorienne et dans une certaine mesure internationale attendent d'eux plutôt des explications sur la part qu'ils ont prise dans l'exercice du pouvoir et dans son échec. On reproche à certains d'entre eux d'avoir du sang d'Ali Soilih dans leurs mains. Sont-ce ceux-là qui se cachent derrière cette organisation appelée conseil international ?
S'agit-il de ceux qui avaient en charge la gouvernance sécuritaire ? Qui avaient la responsabilité de l'appareil sécuritaire du régime et donc de la sécurité du Mongozi ? J'en doute car ceux-ci figurent parmi ceux qui sont plongés dans le mutisme total comme si ils évitent de devoir répondre aux questions sur leur responsabilité dans cet élan brisé.
S'agit-il des anciens membres du pouvoir populaire dont je fais partie, je ne le crois pas car nous avons tout fait pour réhabiliter le Mongozi et nous avons réussi. Dès son assassinat, nous nous sommes organisés pour cette réhabilitation.S'agit-il des anciens de la diaspora qui avaient soutenu le Mongozi ? Non car ces gens ont disparu de la circulation et ont opté pour d'autres politiques.S'agit-il de personnes qui n'avaient pas pris part au régime et qui se réclameraient d'Ali Soilih, aujourd'huio ? Pourquoi pas ? Mais pourquoi attendre 40 ans ?
Qui les a désigné? Aucune idée. En tout cas, Djawabu n'a pas été ni consulté et encore moins associé. Je puis donc dire qu'ils n'ont pas été choisi par les organisations se réclamant d'Ali Soilih car Djawabu en fait partie et notre parti n'est pas au courant.

Mbadakome : Docteur, les élections présidentielles de 2016 s'approchent à grand pas, selon vous, quelles sont les enjeux de ces élections et qu'elle sera la place du soilihisme au cours de ces élections?

Dr youssouf SAID SOILIHI :
Quels sont les enjeux des élections de 2016 ?
L'histoire des Comores nous montre que nous n'avons pas réussi à bâtir un État et une Nation qui cadrent avec notre société, notre insularité, notre africanité, notre islamité. Nous ne sommes pas parvenus à construire une société bâtie sur des valeurs respectueuse de l'intérêt général. Alors, nous devons militer pour une nouvelle République, un Etat et une Nation dont nous serons fiers de défendre.
La place du soilihisme se trouvera sur la défense des valeurs qu'Ali Soilih avait prônées et promues : la défense de l'intégrité territoriale, de l'unité nationale et des valeurs d'équité, de solidarité, de justice, d'intégrité morale et de respect de la chose publique.
Merci Dr youssouf SAID SOILIHI .

Mbadakome

vendredi 26 décembre 2014

Djawabu Ya Komori annonce sa rupture avec la mouvance présidentielle du gouvernement IKILILOU:

Après une longue durée de silence, le parti Djawabu ya Komori s’est enfin prononcé devant la presse jeudi 19 juin 2014 à Moroni. Cette formation politique officialise son retrait définitif de la coalition des partis et mouvements soutenant l’action du président Ikililou Dhoinine.

 
Faisant partie des partis et mouvements soutenant le régime du président Ikililou Dhoinine, le parti Soilihiste Djawabu ya Komori vient de prononcer son retrait officiel de cette coalition au pouvoir. Une décision prise suite à une réunion tenue à Ivembeni ya Mboudé en marge des préparatifs du 36ème anniversaire de l’assassinat du président Ali Soilihi. Cela a était une occasion pour ce parti de faire une analyse de la situation sociopolitique actuelle du pays.
 
Ensuite, les conférenciers ont soulevé l’inquiétante problématique de la corruption qui gangrène le pays ces derniers temps, et la passivité observée dans le traitement des dossiers concernant des proches du régime. « Nous nous sommes retirés de la coalition de l’actuel régime car nous avons fait cette alliance dans l’espoir que les choses allaient s’améliorer, mais la situation s’est empirée », lance Dr Chakour, porte parole. Et le président du parti Youssouf Saïd, d’ajouter : « nous considérons que ce délais de trois ans dépasse largement l’état de grâce accordé au président de la République et à son équipe pour renverser la tendance de la dégradation du niveau de vie des comoriens ».
 
S’agissant de la corruption, le parti Djawabou ya Komori accuse la commission nationale de lutte contre la corruption (Cnplc) de ne pas déployer suffisamment d’efforts dans l’accomplissement de sa mission. « Moi en tant que praticien, je pense que cette commission laisse la situation s’empirer au lieu de l’apaiser, donc la solution c’est de mettre en place une stratégie visant à faire bénéficier aux jeunes comoriens des formations à l’étranger surtout en matière financière et économique », interpelle Maitre Mahamoud, délégué de la fédération de Ngazidja.
 
Au menu de leurs échanges, les enjeux des échéances électorales annoncées pour novembre 2014 et les présidentielles de 2016, préoccupent le parti soilihiste. Dans cette perspective, les questions de la santé, de l’énergie et de la lutte contre la corruption seront abordées dans leur campagne électorale. Djawabu ya Komori condamne le non respect par le gouvernement et les élus de l’arrêt rendu par la cour constitutionnelle relatif à la fin du mandat des députés conformément à la constitution. Les conférenciers n’ont pas manqué de critiquer le non respect de la loi sur la passation des marchés publics, l’opacité du dossier des fonds de la citoyenneté économique et la vétusté et le délabrement du réseau routier sur l’ensemble du territoire national.
 
Source:
La Gazette des Comores

Dr Abddouchacour redoute que « la CRC vienne achever ce qu'elle avait commencé »

Le parti Djawabu par le biais de son porte-parole redoute que le parti CRC « vienne achever ce qu'elle a commencé » sur la question de Mayotte. Intervenant après la polémique soulevée par la première réunion du Haut conseil paritaire (HCP), Dr Abdouchacour déplore la procédure elle-même et veut que cette question soit dépassionnée



On a cru qu'avec le temps la polémique née au lendemain de la tenue de la première rencontre du HCP s'est estompée. Le parti Djawabu, formation politique soutenant les idées de l'ancien président Ali Soilihi relance le débat sous une autre forme. Son porte-parole tire à boulet rouge sur la Convention pour le renouveau des Comores (CRC). Dr Abdouchacour accuse le gouvernement de basculer dans la stratégie de la CRC sur la question de Mayotte.
 
Selon lui « c'est la CRC qui a initié ces négociations donnant droit à la France de pouvoir occuper Mayotte illégalement en permettant à l'île comorienne de participer aux Jeux des jeunes sans pour autant porter un drapeau », a-t-il martelé. Avant de continuer « ironie du sort, on voit qu'aujourd'hui c'est la même CRC qui vient achever ce qu'il avait commencé ».
Et lui de s'étonner que « c'est du jamais vu même à l'époque d'Abdallah qui avait dit aux mahorais soit ils participent aux jeux sous le drapeau des Comores soit ils intègrent la France ». Ce gynécologue de formation proteste contre la manière dont les autorités ont institué ce Haut Conseil Paritaire. Une procédure qui serait « réellement mauvaise », estimant que la question de Mayotte n'est pas « une question personnelle ».
 
Selon lui cette question « d'ordre national » devait impliquer toutes les forces vives de la nation.        « Boléro n'a pas le droit de poursuivre la stratégie initiée par la CRC (son parti, ndlr)», a-t-il mis en garde. Quant à la position du Djawabu sur la question de Mayotte, principale pomme de discorde entre Paris et Moroni, ce porte-parole pense que le pays devait poser un « préalable » à toute reprise des négociations avec la puissance occupante.
 
Il rappelle qu'au temps du pouvoir révolutionnaire, le Mongozi avait fixé comme préalable la mise en écart de certaines figures mahorais dans les négociations. Mais à l'entendre la réalité d'hier n'est plus celle d'aujourd'hui. Dr Abdouchacour souligne que le préalable qui devait être posé aujourd'hui est    « l'abolition du visa Balladur ». Pour lui la suppression de ce « mur de la honte » permettra de       « rétablir la confiance mutuelle ». Selon lui ce visa « est une honte nationale ». Et de reprendre une proposition que son parti avait faite au cours d'une conférence de presse sur l'institution d'un département permanant pour la question de Mayotte. Car dit-il, le pays doit parler d'une même voix.
 
Maoulida Mbaé
 
Source : lagazettedescomores.com